mercredi 16 juin 2010

Ce que j'aime

Je lis, partout, ici, chez moi, dans les transports. Je lisais plus avant.

Ouvrir un livre. Entrer dans un autre monde facilement plus satisfaisant.

dimanche 13 juin 2010

Ce que l'on ne sait pas on ne peut l'oublier.

Dans la dorure ambrée d'une nuit silencieuse, branches doucement agitées d'un vent chaud, venu de la mer, le son des sirènes peut-être ou un écho du passé revient à moi comme un souffle - écho sinistre, pleurs mélancolique, amertume douceâtre. Je frissonne malgré la chaleur.

Si j'avance - pourquoi ? Mes jambes pesantes comme du plomb, je n'ai pas envie. La lumière de la lune m'effraie, tandis que les chiens sinistres se mettent à aboyer.

J'aurai voulu - je l'aurais, oh oui ! voulu. Est-il trop tard ?

Pour songer à des chemins autres, plus tortueux ; plus difficiles ? qui mènent à des chambres d'ombres, avec des rideaux indiens et des bibelots rapportés des voyages ; sans les commodités toutes proches, la cuisine et les bains ; l'ombre s'étendrait, sans le secours mièvre d'une technologie sournoise ; la solitude aussi, peut-être ; où sont les vraies gens ? Existent-ils ? les aurais-je trouvé ? L'eut-il fallu ?

Ces chemins. Aussi de vieilles rues de capitales européennes. Des discussions enflammées. Les discussions s'enflamment-elles ?

Il n'en est rien. Tout cela, fantaisies charmantes, amères pourtant, grinçantes. Retour. Stop.
A faire ou pas. Les bonnes résolutions, est-ce que ça sert ? On ne sait pas. Mais pourquoi s'en priver...

vendredi 4 juin 2010

Pour moi, Sublime c’est un de ces petits cailloux laissés derrière soi, qui servent à retracer le chemin parcouru. Et Dieu sait qu’en 1996, sous le soleil pollué de Los Angeles, ces mecs faisaient partie du décor comme les palmiers, les autoroutes ou les dealers en rollers à Venice. A chaque feu rouge, à chaque rassemblement il y avait, immanquablement, le ska-punk du trio de Long Beach. Le pendant underground/crédible de No Doubt, qui à l’époque partait très vite dans la sphère MTV, Sublime disparaîtra en pleine gloire avec la mort de Bradley Nowell, emporté par une overdose. Presque 15 ans après, même pas besoin de retourner sur le bitume de Santa Monica pour savoir qu’on y écoute encore Sublime, et que dans 30 ans ce sera pareil.