vendredi 4 juin 2010
Pour moi, Sublime c’est un de ces petits cailloux laissés derrière soi, qui servent à retracer le chemin parcouru. Et Dieu sait qu’en 1996, sous le soleil pollué de Los Angeles, ces mecs faisaient partie du décor comme les palmiers, les autoroutes ou les dealers en rollers à Venice. A chaque feu rouge, à chaque rassemblement il y avait, immanquablement, le ska-punk du trio de Long Beach. Le pendant underground/crédible de No Doubt, qui à l’époque partait très vite dans la sphère MTV, Sublime disparaîtra en pleine gloire avec la mort de Bradley Nowell, emporté par une overdose. Presque 15 ans après, même pas besoin de retourner sur le bitume de Santa Monica pour savoir qu’on y écoute encore Sublime, et que dans 30 ans ce sera pareil.
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