samedi 30 octobre 2010
lundi 25 octobre 2010
De molles grosseurs, invasions sinistres et mouvantes d'un inquiet regard, tremblent aux portes des maisons closes dans le silence automnal des retours. Si l'on y adjoint une grappe de fleur, même les cotonneux pétales, chargés de senteurs fraîches qui apaisent les larmes, elle ne peut supporter l'atmosphère viciée et s'étiole.
Alors comment revenir à des sourires plus chauds ? La porte doit être fermement close, le chemin, long et aride, parcouru, sans un regard vers les rondeurs trompeuses et moelleuses entrevues, fièrement exhibées par une passion folle. Ne pas sombrer, ne pas s'illusionner, ne pas tendre une main frêle et tremblante vers ce qui eut pu être mais ne le peut.
Alors comment revenir à des sourires plus chauds ? La porte doit être fermement close, le chemin, long et aride, parcouru, sans un regard vers les rondeurs trompeuses et moelleuses entrevues, fièrement exhibées par une passion folle. Ne pas sombrer, ne pas s'illusionner, ne pas tendre une main frêle et tremblante vers ce qui eut pu être mais ne le peut.
dimanche 24 octobre 2010
Le vent avait chassé la pluie aux larges gouttes,
Le soleil s'étalait, radieux, dans les airs,
Et les bois, secouant la fraîcheur de leurs voûtes,
Semblaient, par les vallons, plus touffus et plus verts !
Je montai jusqu'au temple accroché sur l'abîme ;
Un bonze m'accueillit, un bonze aux yeux baissés.
Là, dans les profondeurs de la raison sublime,
J'ai rompu le lien de mes désirs passés.
Nos deux voix se taisaient, à tout rendre inhabiles ;
J'écoutais les oiseaux fuir dans l'immensité ;
Je regardais les fleurs, comme nous immobiles,
Et mon coeur comprenait la grande vérité !
Le soleil s'étalait, radieux, dans les airs,
Et les bois, secouant la fraîcheur de leurs voûtes,
Semblaient, par les vallons, plus touffus et plus verts !
Je montai jusqu'au temple accroché sur l'abîme ;
Un bonze m'accueillit, un bonze aux yeux baissés.
Là, dans les profondeurs de la raison sublime,
J'ai rompu le lien de mes désirs passés.
Nos deux voix se taisaient, à tout rendre inhabiles ;
J'écoutais les oiseaux fuir dans l'immensité ;
Je regardais les fleurs, comme nous immobiles,
Et mon coeur comprenait la grande vérité !
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