De molles grosseurs, invasions sinistres et mouvantes d'un inquiet regard, tremblent aux portes des maisons closes dans le silence automnal des retours. Si l'on y adjoint une grappe de fleur, même les cotonneux pétales, chargés de senteurs fraîches qui apaisent les larmes, elle ne peut supporter l'atmosphère viciée et s'étiole.
Alors comment revenir à des sourires plus chauds ? La porte doit être fermement close, le chemin, long et aride, parcouru, sans un regard vers les rondeurs trompeuses et moelleuses entrevues, fièrement exhibées par une passion folle. Ne pas sombrer, ne pas s'illusionner, ne pas tendre une main frêle et tremblante vers ce qui eut pu être mais ne le peut.
lundi 25 octobre 2010
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